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Le Comité d’accueil de l’inoui inaugural est composé d’Alain Juppé, maire de Bordeaux, Alain Rousset, Président de la Région, Jean-Luc Gleyze, Président du Conseil départemental de la Gironde et du Préfet Pierre Dartoux.
Alain Rousset avait annoncé qu’il ne serait ni à Bordeaux ni à Toulouse pour protester contre la mise en veilleuse du projet de LGV Bordeaux Toulouse, après l’annulation le 29 juin par la justice de la déclaration d’utilité publique (DUP) d’un tronçon de la future LGV Bordeaux-Toulouse (Tribunal administratif de Bordeaux).
Élisabeth Borne, la ministre chargée des Transports annonce ce samedi à Bordeaux que l’État fera appel de cette décision.
Jean-Luc Gleyze avait annoncé jeudi 28 juin qu’il ne serait pas de la fête en apprenant que le protocole d’inauguration de la Ligne à grande vitesse à Bordeaux, l’avait oublié.
« Alors que le Département est le deuxième financeur de cette infrastructure en Gironde derrière le Conseil régional, c’est une marque de mépris envers le contribuable girondin de la part du ministère. C’est inacceptable ».
« Par conséquent, je ne me rendrai pas à cette inauguration et je suspends la part girondine de ce qui reste à payer, soit 8 millions d’euros en 2017. C’est le prix d’un demi collège. C’est une très belle économie ».
Le protocole ficelé par le ministère des Transports qui ne lui prévoyait aucun temps de parole s’avère caduc.
Jean-Luc Gleyze revient au Comité d’accueil.
Dans le protocole n’apparaissait pas Éric Petetin dit l’Indien, célèbre opposant à la voie routière de la vallée d’Aspe et au tunnel routier du Somport. Ce jour, il était de ceux qui étaient loin de se satisfaire de la LGV.