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MOMENTS FORTS 2007

 

Vendredi 9 Novembre 2007

gare de GOURDON

Premier blocage des voies par l’Association TOUS ENSEMBLE POUR LES GARES et les élus.

Comment en est-on arrivé là ?

 

 

Jeudi 18 septembre 2003 – SNCF Toulouse

SOMBRE AVENIR POUR LA GARE DE GOURDON

Alain de Tessières, Directeur de la Délégation Régionale de l’Infrastructure (SNCF Toulouse) répond à Danielle Deviers, Présidente du Syndicat Mixte du Pays Bourian qui l’interpelait le mardi 12 août 2003 sur le développement du Pays Bourian (avec copie de la réponse à Martin Malvy, Président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées et à la Préfète du Lot).

Dans la langue SNCF :

« Les dispositifs de sécurité concernant la surveillance des trains en marche ont été examinés en tenant compte de la modernisation des installations au nord de Brive. Ces dispositifs vont être redéployés et modernisés. Le dispositif de détection de la température des boîtes d’essieu va être régénéré et déplacé en gare de Souillac ; l’évolution technique du système de surveillance des trains permettant une visualisation à distance des circulations va être transféré (sic) en gare de Cahors. Les missions de sécurité vont ainsi être regroupées auprès d’opérateurs spécialisés.

La mission sécurité qui exigeait la permanence des opérateurs de Gourdon concerne cet aspect de surveillance des trains. Le report de ces opérations sur d’autres acteurs infrastructure permet d’optimiser les moyens nécessaires en gare de Gourdon sans remettre en cause l’offre commerciale. En effet conscient de la nécessité de maintenir l’activité fret, un agent sera présent en journée afin d’assurer notamment les manœuvres de trains de fret de la société DAM de Thédirac.

Pour ce qui est de l’activité voyageurs, une présence commerciale est maintenue et adaptée aux besoins de notre clientèle. »

Dans la langue des cheminots de Gourdon :

Suppression d’au moins 5 postes en gare, dans un premier temps. Diminution de service, de la présence, de la sécurité. Destruction à court terme de l’outil ferroviaire local.

Pour la petite histoire les gares de Gourdon et Souillac dépendent respectivement des directions régionales SNCF de Toulouse et Limoges.

 

2006 – DE GROS NUAGES DANS LE CIEL FERROVIAIRE DU LOT, DE L’AVEYRON ET DE MIDI-PYRÉNÉES

Après le bouleversement des horaires, la SNCF annonce, à compter du 10 décembre 2006, la disparition des liaisons directes Paris-Rodez, la suppression des arrêts en gares de Gramat et d’Assier de quatre trains express régionaux (TER), assurant la liaison Brive-Rodez.

Pour 2007 la SNCF prévoit la fin de la liaison directe Paris-Cahors avec un projet de terminus à Brive, et donc la suppression des deux TEOZ, l’un du matin et l’autre du soir, qui relient Cahors à la capitale.

QUELQUES RÉACTIONS

Au Sénat à la séance du lundi 14 novembre 2006

Après le député Jean Launay qui a directement interpellé la présidente de la SNCF, Madame Idrac, le sénateur André Boyer s’est, lui, adressé au ministre des Transports : « M. le ministre, dans le cadre du projet de développement des dessertes ferroviaires du quart nord-est de la région Midi-Pyrénées, la SNCF envisage de supprimer les arrêts en gare de Gramat de quatre trains express régionaux, les TER, assurant la liaison Brive-Rodez. Cette mesure, qui doit prendre effet à compter du 10 décembre prochain, provoque l’incompréhension et l’inquiétude des élus locaux ». En annexe l’intégrale de l’intervention.

Vendredi 17 novembre 2006 un train bloqué en gare de Cahors

 

Le désengagement de l’état sur les lignes ferroviaires estimées en perte de rentabilité inquiète de nombreux usagers et les élus locaux qui ont fait de la bataille du rail le fer de lance de leur combat pour la sauvegarde des zones rurales. Depuis un mois, les initiatives se multiplient en gares de Capdenac, Saint-Christophe (Aveyron), Assier, Gramat et Saint-Denis près Martel.

En signe de protestation contre le bouleversement d’horaires qui oblige les voyageurs de Gramat et d’Assier à réorganiser leur trajet et leur rythme de vie, en signe de protestation contre la suppression de la ligne Paris-Rodez, le comité de soutien de l’axe Paris-Rodez, et l’association de défense de la gare d’Assier, soutenus par les élus locaux dont Marc Lecuru, maire UMP de Cahors, et Serge Laybros, conseiller régional communiste, se sont rassemblés en gare de Cahors et ont bloqué, durant une dizaine de minutes, le train de 18 h 24 qui filait vers Paris. Les manifestants (une centaine de personnes), réunis aux côtés du syndicat CGT des cheminots de Cahors, souhaitaient montrer leur solidarité avec les Aveyronnais et réclamaient d’ores et déjà le maintien de la liaison directe de Cahors avec la capitale. « La menace est réelle. Nous avons alerté le Président de la République pour que cesse cette désertification en marche et afin que se mette en place une véritable concertation », déclare Christophe Schimmel, président de l’association de défense de la gare d’Assier. Face aux inquiétudes soulevées par les usagers de la ligne Cahors-Paris, la direction de la SNCF n’évoque pas encore de modifications sur cet axe.

Serge Laybros, après avoir expliqué le pourquoi de cette mobilisation : « … Si l’on n’inverse pas le processus sur Paris-Rodez, on est les prochains sur la liste. On a à se nourrir du combat des uns et des autres… L’autre problématique sur la gare de Cahors est la réduction drastique des heures d’ouverture des guichets avec de plus en plus de machines automatiques qui remplacent la présence humaine en gare. De plus, si Cahors perdait ses liaisons directes, la gare pourrait être déclassée. Le risque est qu’on ait une gare de seconde zone… Dernière source d’inquiétude : l’état du réseau et des infrastructures. Il y a des retards énormes ».

 

Jeudi 23 novembre 2006 à Cahors : Réseau ferré de France (RFF) présente le projet Cahors-Paris via Poitiers dans le cadre d’un débat public avec les élus.

 

Depuis 2003 la SNCF projette l’abandon de la ligne POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse).

La liaison la plus rapide entre Cahors et Paris passerait donc par la Vienne (projet de création de ligne à grande vitesse, LGV, entre Limoges et Poitiers). Cahors sera raccordé directement à Paris par deux TGV quotidiens, ou grâce à 9 correspondances quotidiennes au départ de Brive. La gare Montparnasse ne sera plus qu’à 4 heures du quai cadurcien, contre 6 heures actuellement (dans les meilleures conditions). Le projet pourrait se concrétiser à l’horizon 2016-2018

L’arrivée du TGV (Train à grande vitesse) dans une ville réunit d’habitude le consensus. Dans le Lot, les choses sont plus compliquées.

« Je regrette l’abandon d’une liaison normale entre Paris et Toulouse, entre la première et la 4e ville de France » martèle le maire de Cahors Marc Lecuru. « Votre projet n’est pas conforme à une logique d’aménagement du territoire, ni à l’intérêt des villes concernées. » « Le chemin le plus court entre Cahors et Paris, ce n’est pas de passer par Poitiers! », renchérit Serge Laybros, conseiller régional.

Et autant les explications des représentants de RFF sont limpides, lorsqu’il s’agit de faire valoir les avantages pour Cahors d’un barreau grande vitesse Poitiers-Limoges, autant RFF se perd dans des considérations technocratiques pour justifier l’abandon du POLT.

 

« Le projet n’est techniquement pas achevé et le dispositif comporte des limites », tente d’argumenter Richard Rousseau, directeur régional Centre-Limousin de RFF. « Alors vous nous sortez du chapeau cette ligne élyséenne, sans aucun intérêt » interpelle un cheminot CGT.

La question du financement (entre 1,15 et 1,3 milliard d’euros) n’a pas encore de réponse. Il y a peu de chance que l’Europe mette la main à la poche, pas plus que la Région Poitou-Charentes.

« Çà fait beaucoup pour les autres collectivités » relève un conseiller régional du Limousin. Quant aux délais, 2016 dans le meilleur des cas, le constat est sans appel : « Le Lot repart pour 15 ans de galère ». Le maître d’ouvrage, RFF, devra rendre sa décision avant le 18 mai 2007. Poursuite, modification ou abandon du projet: RFF est libre.

Jeudi 14 décembre 2006. Réunion constitutive d’un Comité pluraliste de défense pour le Cahors-Paris à Cahors

Initiative des élus et militants communistes très investis dans cette nouvelle bataille du rail qui souhaitent une structure ouverte à toutes les sensibilités. Serge Laybros, conseiller régional, annonçait ainsi la participation de sa colistière socialiste, Marie-Odile Delcamp. L’assemblée constitutive avait à se poser la question du type de structure à mettre en place : soit une association loi 1901, soit un collectif, l’objectif étant de rejoindre une fédération régionale des défenseurs du rail dont font déjà partie l’Association de défense de la gare d’Assier et le Comité de défense de la liaison directe Rodez-Paris.

Le mouvement s’appuie sur le succès relatif de là récente manifestation à la gare de Cahors. «Nous étions une centaine bien qu’ayant mobilisé à la va-vite », rappelle Serge Laybros, « au dernier conseil municipal, une motion a été votée à l’unanimité… La SNCF envisage dès 2007 de supprimer la liaison directe assurée par le TEOZ du soir. Avec le projet de TGV Poitiers-Limoges auquel Brive veut se rattacher, le rattachement de Toulouse et Montauban au TGV Atlantique, via Bordeaux, Cahors serait promis au trou noir».

Présent à la réunion, Michel Roumégoux, député de la première circonscription, a refusé de verser dans le catastrophisme le plus sombre en assurant que la SNCF avait évolué sur la question du pendulaire : « Elle l’envisage aussi pour la Bretagne ». Michel Roumégoux se voulait aussi rassurant quant aux liaisons rapides sur Paris : « Je peux vous dire qu’il n’y a pas de trains supprimés, ni pour 2007, ni pour 2008 ».

Il n’a sans doute pas convaincu tout le monde mais montré que la question de la desserte ferroviaire de Cahors, Gourdon et Souillac peut rassembler au-delà des clivages politiques.

 

Vendredi 9 février 2007 à Cahors

Le collectif pour la ligne Cahors-Paris veut mobiliser les élus et afficher un front uni en faveur du rail.

Choc du calendrier. Alors que plusieurs centaines de manifestants défendaient les services publics dans la rue, c’est la rentabilité des lignes SNCF qui est apparue hier soir comme question centrale. Le tout jeune comité de défense de la ligne SNCF Paris-Cahors-Toulouse a réuni une quarantaine de personnes, à la Bourse du travail de Cahors.

Élus de gauche comme de droite, régionaux, départementaux, communaux ou parlementaire, se retrouvent au moins sur un point : les délais de liaison avec Paris sont inacceptables. Et si des assurances ont été obtenues pour Cahors (« preuve que la mobilisation paye », estime Charles Marziani, vice-président du Conseil Régional), des inquiétudes planent pour l’avenir de Gourdon et Souillac. « La solidarité prime : il ne faut pas préserver Cahors pour sacrifier Gourdon et Souillac » insiste Serge Laybros, élu communiste au Conseil Régional.

Les élus se retrouvent sur un autre point : la défense de la technique du pendulaire. Quelques réserves sont pourtant venues du public: « le pendulaire est au TGV ce que la lampe à pétrole est au tube à néon », affirme un technicien cheminot. Le député Michel Roumegoux est quant à lui formel : « sans pendulation, on n’aura pas d’amélioration sur la ligne avant 15 ou 20 ans. ». Comme l’a rappelé la conseillère municipale de Cahors Marie Piqué, dans ce dossier, s’opposent une logique comptable (désormais prioritaire) et celle d’un service public outil d’un aménagement du territoire cohérent. Sur ce point, le collectif affiche un front uni. Et veut étendre la mobilisation. Plusieurs actions ont été évoquées : proposer aux conseils municipaux de délibérer pour la défense de la desserte Cahors-Paris; demander une rencontre avec la direction régionale de la SNCF. Pour clarifier ses intentions … et l’avenir du rail dans le Lot

Lundi 5 mars 2007 Préfecture de Cahors.

Réunion de la Commission Départementale d’Organisation et de Modernisation des Services Publics consacrée à une séance entière à la desserte ferroviaire dans le Lot, sous la présidence de Mme Marcelle PIERROT, Préfète du Lot, composée de 22 membres titulaires (représentants de l’État, des services publics, des chambres consulaires, d’associations de consommateurs ainsi que des élus).

« Selon les sujets traités, précise le communiqué préfectoral, peuvent y être conviés des membres associés ou experts. Cette commission administrative est à caractère consultatif ».

De fait, les grandes centrales syndicales ont été invitées. Le député Jean Launay était présent. Son homologue, Michel Roumégoux, a déclaré n’avoir pas reçu d’invitation mais s’est présenté de lui-même. Il a, à maintes reprises, manifesté son intérêt pour la question, particulièrement pour le Paris-Toulouse. Le conseil régional était représenté par Marie-Odile Delcamp et Serge Laybros. L’assemblée régionale se trouve très concernée par les décisions en matière de transports ferroviaires, via le réseau des Trains Express régionaux (TER). Absence remarquée, en revanche, de tout représentant de la mairie de Cahors.

Le directeur régional de la SNCF, Stéphane Coursier, était représenté par deux de ses collaborateurs.

C’est dans ce cadre qu’ont été évoquées les modifications de dessertes sur l’axe Paris – Cahors – Toulouse qui interviendront à partir de décembre 2007. Il ressort de cette présentation une situation fort inégale et un traitement très inéquitable ! Il faut d’abord noter avec satisfaction une légère progression sur Cahors qui gagne une desserte supplémentaire (le nombre de trains desservant Cahors passera de 56 à 57 par semaine). La liaison directe entre Cahors et la Capitale est maintenue contrairement à l’axe Paris-Rodez. Ce résultat pour Cahors est appréciable et n’est pas sans relation avec le processus de mobilisation à l’initiative du collectif de défense de la ligne. Jean-Noël BOISSELEAU, également, a largement œuvré pour la préservation de l’ensemble des relations au départ de Cahors pour Paris ou Toulouse, par interventions auprès de la Préfète du Lot, des Parlementaires, du Président de Région Midi-Pyrénées et de la SNCF.

Mais, à l’inverse, la situation des gares de Gourdon et de Souillac est fort préoccupante. La SNCF annonce la suppression chaque semaine de 15 arrêts de trains à Gourdon et autant à Souillac. Ces deux villes paient le prix fort des futures grilles horaires, alors que les chiffres de fréquentation fournis par la SNCF pour ces deux gares sont éloquents: 31600 voyageurs par an à Gourdon et 39700 à Souillac, sans compter les trains de nuit. La justification de ces suppressions d’arrêts est d’obtenir des gains de temps sur le parcours (3 à 5 minutes par arrêt !).

Les usagers de Gourdon et de Souillac verront passer des trains en gare sans possibilité de monter à bord ! Il faut aussi rappeler qu’il y a 40 ans on mettait 4h52 (avec le Capitole) pour se rendre de Cahors à Paris. Aujourd’hui, il faut 5h2O dans le meilleur des cas ! C’est pourquoi la SNCF doit réduire le temps de trajet pour que cette liaison garde son attractivité tout en maintenant une desserte équitable des gares de Gourdon et Souillac.

L’option « pendulaire » reste toujours d’actualité et mérite d’être réactivée malgré son enterrement par le gouvernement Raffarin en décembre 2003. C’est la raison de la rencontre le 21 mars prochain des trois Régions concernées (Midi-Pyrénées, Limousin et Centre) avec la direction nationale SNCF. (Compte rendu officiel en annexe)

Mardi 28 août 2007, le président de la région Midi-Pyrénées Martin Malvy visite les locaux de la gare de Gourdon

C’est avec le titre : « Mort programmée pour la gare de Gourdon » que le collectif des agents d’exploitation de la gare de Gourdon a adressé un courrier aux élus. Un nouveau coup dur pour la cité gourdonnaise: la direction régionale SNCF a programmé son désengagement sur le nord du département du Lot afin de « mettre en temporaire » la gare de Gourdon dès le mois d’octobre.

Au programme: des horaires d’ouvertures réduits avec la fermeture de la gare les samedis, dimanches et jours fériés; la suppression d’au moins quatre agents; mais aussi la suppression de service aux groupes nombreux dans cette gare et la suppression de service pour les personnes à mobilité réduite.

« Pourquoi cette réorganisation? », s’interrogent les agents puisqu’il semblerait que ce ne soit ni le chiffre d’affaires de la gare ni son intérêt en termes de besoins qui soient mis en cause? Une nécessité de faire des économies de personnel pour la SNCF ? Certainement, car lorsque les agents ont interrogé les responsables de la SNCF, il semblerait que seul le gain de productivité ait été avancé.

Cette modification n’entraînera-t-elle pas à terme une prochaine « révision » des dessertes grandes lignes pour le département?

On peut comprendre le désarroi et la colère des cheminots gourdonnais, face à des arguments comptables, alors même qu’ils connaissent l’effort financier engagé par la région Midi-Pyrénées, en faveur du rail pour les années à venir: 500 millions d’euros. Effectivement, le président de région Martin Malvy avait, lors de sa visite dans les locaux de la gare gourdonnaise le 22 avril dernier, affirmé son soutien. « Il n’y a pas de vie, il n’y a pas de développement économique possible sur le territoire national sans tes services publics. C’est la vie tout simplement, qu’il s’agisse de santé, d’éducation ou de formation et des transports. Nous défendons cette ligne Paris-Toulouse, on peut parfois comprendre des réformes ou des évolutions, mais ici la suppression des arrêts en gares de Gourdon et Souillac n’a pas de signification économique: les Toulousains qui vont à Paris ne prennent pas ce train, ils prennent le TGV via Bordeaux. Il ne faut pas vouloir appliquer la même règle partout ».

Août 2007 Tract des cheminots de Gourdon

Qu’en est-il réellement à la gare de Gourdon ?

Un communiqué émanant du service communication de la SNCF tente de semer le doute sur les ondes et dans les esprits lotois.

Faisons ici le point sur la réalité des conséquences de cette réorganisation de la gare de Gourdon : les 4 postes supprimés assument actuellement la sécurité et le départ des trains, mais également la vente des billets et l’information au guichet. Ils assurent aussi l’aide à la montée et à la descente pour les voyageurs à mobilité réduite et les groupes sur la quai, ceci pour l’ensemble des trains jour et nuit, 365 jours par an.

En réduisant cet effectif à 1 seul agent en journée, la gare fermera à 17h00 en semaine et n’assurera donc plus ces missions (d’où la notion de « mise en temporaire »). Les samedis, dimanches et jours fériés ces prestations ne seront plus du tout disponibles, seule la vente des billets et l’information au guichet seront accessibles en journée.

Il sera donc impossible pour les voyageurs à mobilité réduite d’accéder aux trains dans ces périodes. (Certes une rénovation de la gare et des guichets est prévue en fin d’année, comme le souligne la direction SNCF qui annonce « une amélioration de la qualité des services proposés aux voyageurs », les usagers lotois apprécieront).

L’impossibilité d’accéder aux trains prendra tout son sens à partir du 8 décembre 2007, à cette date l’ensemble des voyageurs de Gourdon et Souillac verront la plupart des trains TEOZ passer sans arrêt dans leur gare. D’ailleurs 15 suppressions sont d’ores et déjà planifiées par la SNCF.

La direction de la SNCF peut communiquer sur « l’adaptation aux nouvelles conditions d’exploitation de la gare de Gourdon », les usagers, élus et cheminots ne sont pas dupes.

Nous insistons une nouvelle fois sur la gravité de cette réorganisation et de l’ensemble des conséquences pour l’ensemble des usagers, nous vous invitons à maintenir et amplifier votre mobilisation déjà très forte.

D’autres solutions sont possibles afin de maintenir un service de qualité !

Le Collectif des Agents Exploitation de la Gare de Gourdon, place de la gare 46300 Gourdon

 

Mardi 28 août 2007 Courrier aux élus

C’est avec le titre : « Mort programmée pour la gare de Gourdon » que le collectif des agents d’exploitation de la gare de Gourdon a adressé un courrier aux élus. Reprise des arguments du tract.

Serge LAYBROS. On peut comprendre le désarroi et la colère des cheminots gourdonnais, face à des arguments comptables, alors même qu’ils connaissent l’effort financier engagé par la région Midi-Pyrénées, en faveur du rail pour les années à venir : 500 millions d’euros. Effectivement, le président de région Martin Malvy avait, lors de sa visite dans les locaux de la gare gourdonnaise le 22 avril dernier, affirmé son soutien. « Il n’y a pas de vie, il n’y a pas de développement économique possible sur le territoire national sans tes services publics. C’est la vie tout simplement, qu’il s’agisse de santé, d’éducation ou de formation et des transports. Nous défendons cette ligne Paris-Toulouse, on peut parfois comprendre des réformes ou des évolutions, mais ici la suppression des arrêts en gares de Gourdon et Souillac n’a pas de signification économique: les Toulousains qui vont à Paris ne prennent pas ce train, ils prennent le TGV via Bordeaux. Il ne faut pas vouloir appliquer la même règle partout ».

Septembre 2007 Trafic fret du wagon isolé

Communiqué de Serge Laybros, conseiller régional communiste.

« Cela commence à bien faire »

« Deux annonces coup sur coup assombrissent un plus l’avenir du transport ferroviaire dans le Lot. Elles suscitent une inquiétude légitime à laquelle je veux joindre ma voix.

La première nous est venue de la CGT Cheminots qui a rendu publique une liste de 262 gares qui fermeront leurs portes au trafic fret du wagon isolé à partir du 30 novembre. Trois gares sont concernées dans notre département : Bretenoux-Biars, Souillac et Bagnac.

Cette technique ferroviaire permet de transporter de petits lots de marchandises. Elle est principalement utilisée par les PME car elle permet de constituer des convois composés de wagons affrétés par plusieurs chargeurs. Cette décision va compliquer la vie des PME et jeter sur la route plusieurs milliers de camions supplémentaires. C’est un nouveau coup dur dont on aurait bien fait l’économie !

Deuxième coup de semonce, la révélation par les cheminots de Gourdon d’une « mise en temporaire » de la gare de Gourdon dès le mois d’octobre. Cette mise au ralenti se traduira par la fermeture de la gare les week-ends et jours fériés, par la suppression de quatre emplois, par la diminution des services offerts aux personnes à mobilité réduite. On sait déjà que pour les prochains horaires d’hiver, quinze trains par semaine disparaîtront des tablettes à Gourdon et à Souillac. Cela commence franchement à bien faire ! Face à ces modifications significatives de l’offre ferroviaire, il me semble indispensable que la Préfète réunisse au plus vite la commission d’organisation et de modernisation des services publics. Il est aussi urgent de faire monter la mobilisation d’un cran.»

 

Septembre 2007 La dépêche du Midi

GOURDON. À partir du 1er octobre, la gare devrait être mise en temporaire. Une décision lourde de conséquence au niveau du service Gourdon : gare fantôme?

À Gourdon, la gare est menacée dès octobre. En effet, à part quelques heures d’ouverture au guichet le samedi, les voyageurs ne devraient pas trouver âme qui vive sur les quais… Un courrier au titre évocateur, « Mort programmée pour la gare de Gourdon » a été adressé aux élus par le collectif des agents d’exploitation de la gare de Gourdon.

Philippe Jorrey, agent de réserve qui travaille sur les gares du Lot et membre du collectif, présente le fonctionnement actuel de la gare de Gourdon : « Actuellement, elle fonctionne comme celle de Cahors avec une présence humaine permanente, un agent qui donne les départs à tous les trains. La nuit, il est tout seul. La journée, il y a trois agents : un chef de gare, un agent sur le quai et quelqu’un au guichet». L’agent de réserve explique les changements annoncés par la direction régionale de la SNCF :

« À partir du 1er octobre, il n’y aura plus personne la nuit et seulement une ouverture de 7h à 16h. Il y aura toujours le chef de gare le matin.

Les horaires de guichet ne devraient pas bouger mais avant 10h, on ne pourra pas prendre de billets. Le gros souci est que les samedis, dimanches et jours de fête, il n’y aura plus de service aux voyageurs, plus de groupes, plus de service pour les personnes à mobilité réduite à part quelques heures au guichet. Les week-ends, ce sera gare morte ».

 

ANNONCE DU PREMIER RASSEMBLEMENT D’USAGERS

Lundi 3 septembre 2007 Gare de Gourdon

Premier rassemblement d’usagers, accompagnés d’élus dont Marie Odile Delcamp, conseillère régionale et municipale à Gourdon, Serge Laybros, conseiller régional, et Étienne Bonnefond, conseiller général du canton de Gourdon, à l’initiative du Parti communiste français.

« Nous appelons la population à venir se rassembler tous les vendredis à 18 heures, devant la gare, afin de soutenir l’activité de celle-ci. Une pétition est à disposition pour recueillir les signatures » explique Philippe Beggiato.

Serge Laybros précise : « C’est une décision de la SNCF que nous pressentions depuis quelques mois déjà. Il y aura deux trains qui ne s’arrêteront plus chaque jour en gare de Gourdon et c’est quelque chose qui pour nous est insupportable.

Nous avons envisagé plusieurs solutions dont la première serait que Mme la Préfète du Lot réunisse la commission d’organisation et de modernisation des services publics, car là, nous considérons que l’offre gourdonnaise prend un coup très sévère. Aujourd’hui, ce n’est pas un coup d’éclat ni un coup d’épée dans l’eau, nous voulons l’inscrire dans la durée. Nous ne lâcherons pas le morceau aussi facilement. »

 

PREMIER RASSEMBLEMENT D’USAGERS

Vendredi 7 septembre 2007. Premier vendredi de rassemblement en gares de Gourdon et de Souillac

Vendredi 14 septembre 2007. Deuxième vendredi de rassemblement en gares de Gourdon et de Souillac

Vendredi 21 septembre 2007. Troisième vendredi de rassemblement en gares de Gourdon et de Souillac

Vendredi 28 septembre 2007. Quatrième vendredi de rassemblement en gares de Gourdon et de Souillac

 

GARE DE GOURDON RÉTROGRADÉE

Lundi 1er octobre 2007 Gare de Gourdon rétrogradée

Il n’y a plus personne la nuit et seulement une ouverture de 7h à 16h. Il y a toujours le chef de gare le matin.

Vendredi 5 octobre 2007. Cinquième vendredi de rassemblement en gares de Gourdon et de Souillac

Lundi 8 Octobre 2007 à Cahors

Rencontre PRÉFÈTE/ÉLU(E)S à la Préfecture du Lot AU SUJET DE LA GARE DE GOURDON

Les élus Marie Odile Delcamp, Arlette Feixa, Étienne Bonnefond, Marie Piqué, Serge Laybros

– rappellent leur opposition aux décisions de la SNCF concernant les gares de Gourdon et Souillac à compter du 8 décembre 2007

– dénoncent l’argumentation de la SNCF pour justifier ce choix.

– soulèvent le fait que les scolaires sont grands utilisateurs des dessertes supprimées (346 pour citer l’exemple des 2 lycées de Souillac) et que la Région ne mettra pas de TER à la place des TEOZ (Malvy l’a rappelé à Gramat)

– remettent une quarantaine de délibérations prises par les collectivités pour refuser ce projet

(Document complet en annexe)

 

Vendredi 12 octobre 2007 Sixième vendredi de rassemblement en gares de Gourdon et de Souillac (CGT Cheminots)

 

Lundi 15 octobre Gourdon Réunion du Collectif

 

Jeudi 18 octobre 2007 à Gourdon

Rassemblement à 15 heures en gare de Gourdon à l’initiative du syndicat CGT UFCM des cheminots de Cahors puis déplacement à la Sous-préfecture devant laquelle est organisé un setting.

 

Vendredi 19 octobre 2007. Septième vendredi de rassemblement en gares de Gourdon et de Souillac

 

Jeudi 25 octobre 2007 à Toulouse

Des usagers, des élus et des cheminots se sont rendus à la Direction Régionale SNCF et ont été reçus par le Directeur.

 

Jeudi 25 octobre 2007 à Gourdon

Création de l’Association « Tous ensemble pour les gares »

et formation d’un Conseil d’Administration provisoire. Le président est Guy-Antoine Veillet-Lavallée

Vendredi 26 octobre 2007. Huitième vendredi de rassemblement en gares de Gourdon et de Souillac

 

Vendredi 2 novembre 2007. Le Conseil municipal de Souillac exige à l’unanimité un moratoire sur la suppression des arrêts à Gourdon et Souillac à l’initiative de Jean-Claude Laval.

Vendredi 2 novembre 2007. Neuvième vendredi de rassemblement en gare de Gourdon et de Souillac. À Gourdon une cinquantaine de manifestants dont des élus, Marie Odile Delcamp, conseillère régionale et municipale, Arlette Feixa, maire de Gourdon, Étienne Bonnefond, conseiller général de Gourdon, Robert Laval, maire d’Anglars. Présence de « Tous ensemble pour les gares ». Une opération « coup de poing », sans violence, est envisagée le vendredi suivant.

 

Vendredi 9 novembre 2007. Dixième vendredi de rassemblement

Vendredi 9 Novembre 2007

Premier blocage des voies par l’Association et les élus

Les collectifs lotois et aveyronnais de défense des services publics appellent à un grand rassemblement conjointement dans les gares de Villefranche de Rouergue et Gourdon respectivement pour la survie du Paris – Villefranche de Rouergue – Cordes – Carmaux et pour le maintien des arrêts à Gourdon et Souillac.

À Gourdon avec Tous ensemble pour les gares, une centaine d’usagers et d’élus sont descendus sur les voies et ont bloqué le Toulouse-Paris d’abord puis interrompu la progression du Paris-Toulouse de 18h45 durant 20mn.

 

Mercredi 14 novembre 2007

Assemblée Générale constitutive

Réunion des membres de l’Association pour la constitution d’un conseil d’administration :

Président : Guy Antoine Veillet-Lavallée ; Vice-Président: Bernard Dehan (Souillac)

Trésorier : Gérard Tournadre (Saint Projet) ; Trésorier adjoint: Claude Debeda (Souillac)

Secrétaires : Sylvie Cayron (Gourdon) et Jacqueline Tournadre (Saint Projet)

Chargé de mission : Christophe Schimmel (Rudelle)

Administrateurs : Merzouk Sider (Léobard), Pierre-Henri Magnin (Milhac), Jean-Claude Laval (Souillac).

 

Vendredi 16 novembre 2007 Deuxième vendredi de blocage de deux trains à Gourdon et Souillac par l’association «Tous ensemble pour les gares», soutenue à Gourdon par plus de 200 personnes, usagers mais aussi d’élus du Pays Bourian, dont Marie-Odile Delcamp conseillère régionale, Danielle Deviers présidente de la CCQB, et de maires tels que Robert Laval, d’Anglars, André Cocula de Saint-Germain, Roger Gaydou de Payrignac, Marie Rose Souques de Concorès, ont fait le déplacement afin de manifester leur colère contre la suppression de quinze arrêts grandes lignes en gare de Gourdon à partir du 9 décembre.

« Je suis là pour manifester contre les suppression d’arrêts de trains sur la ligne Paris-Toulouse. Nous sommes tous Concernés par cette volonté de nuire à la qualité du service public de la part de la SNCF. Nos enfants font des études ailleurs; nous avons des parents qui ne conduisent plus et qui ont besoin de se rendre dans les grandes cités étant donné que les hôpitaux ont des services qui ferment, voyez aussi le Tribunal de Gourdon… Alors, si en plus on nous supprime les moyens de transport, qu’allons-nous devenir ? Gourdon va être une ville morte! », témoigne une gourdonnaise en colère.

 

Vendredi 23 novembre 2007. Troisième vendredi de blocage à Gourdon et Souillac de chacun des deux trains pendant une demi-heure. À Gourdon plus de 200 personnes

Lundi 26 novembre 2007

Les maires de Souillac et de Sarlat ont rendez-vous avec Madame Idrac directrice SNCF, pour négocier le maintien de certains arrêts à Souillac et la création de liaisons par car avec les autres villes, dont Gourdon, comme celle qui existe actuellement entre Souillac et Sarlat. C’est exactement le contraire de ce que veut l’Association, par rapport à l’économie de moyens, de fuel (C02), de temps et d’argent, sans parler de la solidarité avec la population des deux villes. Bilan attendu aux prochaines municipales.

Mardi 27 novembre 2007 à la Préfecture de Cahors Réunion de la Commission Départementale d’Organisation et de Modernisation des Services Publics

Mme Marcelle PIERROT Préfète du Lot reçoit des Conseillers Généraux et Députés du département, des représentants d’associations ainsi que M. Jean Noël Boisseleau, expert en matière ferroviaire. Réunion de concertation. Aucune avancée.

 

Mercredi 28 novembre 2007

Mme Dominique Orliac députée du Lot est reçue au Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire par le Secrétaire d’État chargé des Transports Dominique Bussereau.

Jeudi 29 novembre 2007

Le Président du Conseil Régional Midi-Pyrénées M. Malvy reçoit Mme Marie Odile Delcamp et une délégation de « Tous ensemble pour les gares »

 

Paris le 29 novembres 2007

Lettre de la Présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac à Gérard Miquel, Sénateur du Lot, Président du Conseil Général Palais du Luxembourg au sujet du projet de restructuration de la gare de Gourdon et de ses conséquences sur la qualité du service.

« Je tiens, tout d’abord, à vous assurer que les modifications concernant cette gare vont dans le sens d’un meilleur service offert à nos clients.

Dans le cadre de l’amélioration de l’exploitation de la ligne Paris – Limoges – Toulouse, nous procédons actuellement à l’automatisation de certaines procédures relatives au suivi des circulations. Ces nouvelles installations, qui seront mises en place en février 2008, entraineront des modifications dans la présence des personnels qui assumaient jusqu’à présent des missions de sécurité.

Cette réorganisation n’aura pas d’incidence sur les services en gare de Gourdon. Les guichets de vente et d’information seront à la disposition de nos clients du lundi au samedi de 6h30 à 18h 55 et le dimanche de 8h00 à 20h35. »

« La réalisation de ces différentes opérations témoigne de l’importance que la SNCF attache à la qualité du service. »

« Par ailleurs la desserte Grandes Lignes de la gare de Gourdon, sera modifiée à compter du 9 décembre 2007, en raison de l’évolution de l’offre sur Paris – Limoges – Toulouse, comme nous l’avons exposé lors de la réunion tenue le 6 mars 2007 en Préfecture du Lot. »

Vendredi 30 novembre 2007 Quatrième vendredi de blocage à Gourdon et Souillac des deux trains

À Gourdon 600 personnes se sont retrouvées sur le quai puis sur les voies pour bloquer les deux trains pendant 40mn, provoquant une réaction en chaîne sur la ligne puisque le train suivant, devant arriver en gare de Gourdon à 19h09 aura été bloqué plus d’une heure à Cahors, mais cette fois par la SNCF.

La manifestation de Souillac à réuni 150 personnes qui ont bloqué les trains pendant 20mn, le temps de coller quelques affiches explicatives sur les vitres ou de justifier le désagrément auprès de voyageurs descendus sur le quai, voire les raisonner.

 

Mercredi 5 décembre 2007 Défilé dans les rues à Souillac

Défilé de protestation de 150 manifestants, membres de l’Association Tous ensemble pour les gares mais aussi syndicalistes, commerçants, lycéens et élus, avec dépôt, à la Mairie, d’une motion demandant à l’État d’imposer à la SNCF un moratoire relatif au projet de supprimer 15 arrêts et l’ouverture de négociations. En l’absence du maire, Alain Chastagnol le texte a été confié à Pierre Machemy et Claude Bardet pour transmission à la préfète du Lot.

 

SUPPRESSION DES 15 ARRÊTS

Dimanche 9 décembre 2007 : suppression effective des arrêts

Vendredi 14 décembre 2007 Premier vendredi où les 2 TEOZ ne s’arrêtent plus

Action surprise : la circulation ferroviaire bloquée une heure. À 18 heures une centaine puis rapidement 200 manifestants sont descendus sur les voies dont de nombreux élus avec leur écharpe parmi lesquels Arlette Feixa, maire de Gourdon, Danielle Deviers, présidente de la communauté de communes, Marie-Odile Delcamp, conseillère régionale, Étienne Bonnefond conseiller général… Un train de marchandises bloqué en rase campagne entre Cahors et Gourdon pousse la SNCF à bloquer le train de 19h05 à Cahors avec toutes les répercussions jusqu’à Montauban et Toulouse.

 

 

Mardi 18 décembre 2007. À Gourdon ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE

Extension du Conseil d’Administration dont les membres sont :

Robert Laval, Sylvie Theulier, Merzouk Sider, Marc Voirin, Michel Mauriéras, Arlette Druez, Claudine Bezzon, Jacqueline Tournadre, Jacques Arnoux, Gérard Tournadre, Cécile Bazillou, Dominique Berthelot, Fernand Cassagnes, Sylvie Cayron, Benoit Geneste, Christiane Cambonie, Pierre Henri Magnin, Bernard Dehan, Guy Antoine Veillet-Lavallée, Claude Debéda, Christophe Schimmel, Jean-Claude Laval, Christian Becq.

 

Le bureau s’est constitué comme suit :

Président : Merzouk SIDER; Vice-présidents : Bernard DEHAN, Arlette DRUEZ

Trésorier : Gérard TOURNADRE assisté par Claude DEBÉDA, Claudine BEZZON et Christiane CAMBONIE

Secrétaire : Sylvie CAYRON assistée par Claude DEBÉDA, Pierre-Henri MAGNIN et Dominique BERTHELOT