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Une soixantaine d’élus, acteurs économiques et usagers de la ligne TER Libourne-Sarlat se sont invités à l’arrivée inaugurale de l’inoui en gare de Bordeaux

Une soixantaine d’élus des territoires traversés par la ligne TER Libourne-Sarlat, amis également des représentants économiques dont le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Dordogne, Christophe Fauvel ainsi que des représentants des usagers s’est invitée ce samedi à l’arrivée inaugurale de la LGV Bordeaux-Paris, en gare de Bordeaux.

« Nous sommes ici pour alerter la ministre chargée des Transports, Élisabeth Borne, présente dans le TGV l’Océane, sur l’avenir de cette ligne TER Libourne-Sarlat vitale pour nos territoires. Une ligne qui transporte annuellement 700 000 passagers et qui a besoin d’une régénération totale car très ancienne », rappelle le porte-parole de la délégation, Daniel Garrigue, maire de Bergerac.

Un premier projet inscrit au contrat de plan État/Région 2015–2020 faisait état d’une régénération de 74 millions d’euros avec une première tranche de 45 millions d’euros inscrite au contrat de plan. « Sur ces 45 millions d’euros, l’État et la Région s’engageaient respectivement sur un tiers, le tiers restant étant dévolu à la SNCF réseau et aux collectivités. Ce que nous trouvions déjà inadmissible car nulle part ailleurs sur des réfections de lignes existantes, les collectivités ont été sollicitées de la sorte. »

Rejoindre la LGV par le TER

Néanmoins, devant l’importance de cette ligne, les collectivités et notamment six intercommunalités de la Vallée avaient fini par acter le principe d’une participation financière. D’autant que sur le plan économique, l’arrivée de la LGV Bordeaux-Paris mettait en sursis la ligne aérienne Périgueux-Paris et que pour rejoindre la LGV, faut-il encore avoir une ligne TER. Mais voilà que le 20 juin dernier, une nouvelle étude sur la régénération de la ligne Libourne-Sarlat effectuée par la SNCF réseau faisait soudainement grimper la facture à 90 millions d’euros. « Le préfet a demandé à un groupe de travail de réexaminer le résultat de cette étude, mais ce que l’on craint c’est que la SNCF réseau gonfle la facture et annonce un abandon de la ligne », poursuit Daniel Garrigue.

La politique générale annoncée par la ministre

Ce samedi matin, le maire de Bergerac et six de ses collègues ont eu droit à une entrevue avec la ministre, Élisabeth Borne, en gare de Bordeaux. « Elle a fait preuve d’une écoute attentive de nos doléances », relate Christophe Fauvel, présent dans la délégation. « Elle a insisté sur son devoir de vérité rappelant que les finances de l’État étaient tendues mais que sa priorité en terme de politique générale serait de régénérer des lignes existantes pour rejoindre les nouvelles LGV notamment, et non de créer de nouvelles lignes. »

Un message envoyé à ceux qui croient encore aux improbables prolongements vers Hendaye et vers Toulouse de la LGV Paris-Bordeaux ? Peut-être. En tout cas, pour les usagers de la ligne TER Libourne-Sarlat, la réponse n’est pas suffisante. « On attend des engagements de toutes les parties et une révision poussée de la copie de la SNCF. »

D’après Sud-Ouest

 

 

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Sud Ouest 1er juillet 2017