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Samedi 21 mai 2016 à Gourdon. Nuit « Lunéa » – Merzoug usager des trains de nuit

Première grosse journée de forte chaleur. Météo-France lance une alerte orange pour la soirée pour orages violents agrémentés de grêle. Les prévisions ne sont pas avérées.

Un peu avant minuit vingt-cinq noctambules se retrouvent devant la gare par 19° Celcius.

Le capitaine de gendarmerie et un agent des RG venu de Cahors sont également présents.

À cette heure-là la gare est fermée et le panneau d’affichage de la circulation des trains est éteint.

Ces vingt-cinq noctambules sont là pour faire savoir qu’ils sont très attachés aux trains Intercités de nuit que la SNCF veut vouer aux gémonies. Ce soir deux membres de l’Association, Pierre et Anne-Marie prennent le train pour Paris

Ils ont réussi l’exploit d’acheter leur billet,  à la gare du Buisson. Pour acheter des billets il faut que la gare soit ouverte, condition pour accéder aux guichets. Comment s’en assurer. Le téléphone. Plus aucune gare du secteur n’est joignable par ce moyen. Sauf une, Souillac. L’un de ses agents a eu le privilège de joindre son collègue du Buisson, puis la diligence de rappeler nos héros qui pourront entreprendre leur déplacement vers un guichet.

Pourquoi le Buisson ? Nos héros habitent en lisière du Lot et de la Dordogne et ne sont toujours pas reliés à la grande toile (ça devrait durer encore un peu).

Ce soir un autre membre de l’Association, Merzoug doit revenir de Cannes au domicile conjugal, via Toulouse, par le Lunéa.

TEPLG a installé son auberge sous la marquise même si l’un des trois lampadaires n’éclaire que par intermittence. La banderole est déroulée, quelques torches allumées quand l’arrêt du Lunéa est salué à minuit dix.

Merzoug est bien là. Faut-il parler d’heureux hasard, car Merzoug a failli rater la correspondance à Toulouse pour des raisons de retard ? Merzoug fait savoir à la SNCF qu’il n’était pas seul dans le train. Merzoug fait savoir à la SNCF que le train était bondé.

Pourtant nul n’apparaît à la fenêtre à pareille heure, sinon un contrôleur.

Après le départ du train les plus intrépides se rendent à l’auberge.

Bouillon chaud, vin chaud à note de cannelle, brioche à la vanille ou au chocolat.

À minuit quarante la cour de la gare est rendue à la nuit.

À 18 heures elle accueillera la sixième soirée de manifestation vendredi prochain 27 mai.