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Vendredi 20 mai 2016 à Souillac – Cinquième soirée de manifestation.

La gare de Souillac n’avait plus vu de manifestants depuis décembre 2013, date de la récupération des deux derniers arrêts supprimés en 2007. Ils se retrouvent environ cinquante vers 18 heures ainsi que deux gendarmes, deux agents SNCF de la sécurité et un agent des RG. Serge Laybros, comme à Gourdon, se fait le porte parole et énumère nombre de raisons qui ont poussé TEPLG à revenir sur les quais. Parmi les intervenants Marie Piqué, vice-présidente de la région, annonce la toute nouvelle décision de l’ARS de la non fermeture de la maternité de Decazeville, précisant que lors de son intervention à l’imposante manifestation du 30 avril elle avait cité la détermination payante de TEPLG. Michel Sanfourche, maire de Souillac, annonce, lui, des travaux de rénovation en fin d’année du parking de la gare, assuré de la préservation de l’activité de cette dernière.

Pour nourrir la mémoire de la gare de Souillac, l’étonnante histoire de l’Intercités Paris-Toulouse devant arriver à 18h25.

Après une approche en marche prudente il s’immobilise à 18h50. Puis suspens total, rien ne bouge plus, personne pour donner le signal de départ. Le scénario veut que ce soit un agent de la gare. Il n’est pas là (grève semble-t-il). Restent six cheminots. Le conducteur, non habilité. Les trois contrôleurs, tous non habilités. Les deux agents SNCF de sécurité, tous non habilités. Médusés, certains voyageurs viennent aux portes d’autres descendent sur le quai.

À 19h02 ça redémarre en marche prudente.

Sixième soirée de manifestation à Gourdon vendredi 27 mai