Depuis la fin de l’année 2017, le sort s’acharne sur la SNCF.
Il pleut, la neige tombe en flocons. L’infrastructure souffre, le personnel souffre, tombe parfois malade.
Comment s’étonner que tous les records de suppression de trains sur toute la France ont dû être battus.
Parfois un rhume, un train en moins.
Un cas d’école : l’ affaissement de remblai, causé par les importantes précipitations des précédentes semaines, menace la stabilité des voies entre Cahors et Caussade.
L’information apparaît le mardi 27 février sur Info trafic SNCF (date réactualisée tous les matins jusqu’au 5 mars) : » des soucis jusqu’au 16 mars ».
Dans les premiers temps c’est la circulation sur une seule voie (jusqu’au 1er mars) puis l’arrêt total du trafic entre Brive et Cahors.
la Sncf réagit rapidement puisque le lundi 5 mars quatre trains circulent entre Cahors et Paris. Il s’agit des seuls quatre trains nationaux (Intercités) ayant pour terminus Cahors (soit deux dans chaque sens). Et depuis ça dure.
Jusqu’à ce vendredi 9 mars.
En effet depuis ce jour circulent désormais entre Paris et Cahors les deux trains du soir qui par beau temps circulent entre Paris et Toulouse.
Au tableau, désormais, déjà 6 trains nationaux. Mais toujours aucun TER, tous les TER sont supprimés.
Il n’est pas aisé de comprendre la logique SNCF. Le statut de la gare de Cahors doit y être pour partie : Cahors a été dégradée gare TER, Cahors n’est plus gare nationale.
Ces TER, il est vrai, sont programmés de Brive à Toulouse ou Toulouse à Brive. Il ne doit pas être possible de faire circuler un train sur une portion de ce parcours.
Pourtant la SNCF a trouvé au bout de 11 jours une solution pour 2 trains nationaux.
Est-il insidieux d’avancer qu’à Cahors il n’y pas le personnel pour parer à cette situation ?
Toutes ces aberrations permettent à la SNCF de montrer son incapacité à mettre en place un service de bus de substitution satisfaisant.
Si seuls les TER sont hypothétiquement remplacés, les horaires de ces bus ne sont pas ceux des trains, leur départ se faisant éventuellement avant. Quant aux retards de service, seuls les passagers en attente le connaissent, aucune information n’est disponible.
Pour juger de calamiteuse cette gestion deux dernières louchées :
-Sur internet la consultation des « Horaires » ou des « Réservations » fait apparaître des informations contradictoires.
-Au guichet des gares, les cheminots de service ne disposent d’aucune information.
Réservation SNCF du lundi 5 mars : Honteux. 2 propositions pour l’Intercités 100% ECO, la 2e étant fausse.
De plus l’expérience de ce train ne circulant que de Brive à Paris au lieu de Toulouse à Paris est un modèle de dysfonctionnement
Le lundi 5 mise en service des 4 Intercités programmés entre Cahors et Paris. Ici le 2e en direction de Paris
Vendredi 9 mars – Le Toulouse Paris devenu le Cahors Paris fait sa première apparition. Le jeudi 8, il est proposé à 41 €, la veille il était à 19 €, ce qui doit vouloir dire qu’il y a des gens en demande.
Vendredi 16 mars – Tout est bleu – Le tableau fait le plein