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Vendredi 24 novembre 2017 à Gourdon – Manifestation de l’Avent (Avent de TEPLG, soit une semaine avant l’AG)

Dès 17h 30 de nombreux manifestants arrivent à la gare sous un léger crachin.

A 17h 45 ce sont 45 résistants (bientôt 50) qui se retrouvent sous la marquise, alors que le guichet vient de fermer.

Présence de 2 agents du SIG (ex RG), de 2 gendarmes et de 2 agents de la SNCF, dont un responsable de la sécurité.

Georgette Laporte, la présidente de TEPLG rappelle quelques raisons de manifester le mécontentement.

Puis Jacques Montal provoque l’étonnement à propos des trains de nuits, en relatant la rencontre de défenseurs de ces trains de nuit, de toute l’Europe, les 11 et 12 novembre à Perpignan, défenseurs venus d’Allemagne, de Suisse, d’Italie, de Belgique, d’Autriche, du Danemark, de Grande-Bretagne, d’Espagne, de France…

Le champion de l’abandon des trains de nuit est l’Allemagne (la totale), le vice champion la France ( reste 1 train et 2 autres le week-end).

L’Autriche a racheté tous les trains de la Deutsche Bahn. Elle a lancé un service qui connait un grand succès et est, d’ores et déjà, bénéficiaire. L’expérience est étendu à la Suisse, l’Italie, l’Europe de l’Est, et touchera bientôt l’Europe du nord, tout un maillage de circulation de nuit en devenir.

Plus globalement, les Anglais et autres Britanniques font état de la terrible dégradation des British Railways après la privatisation et de la nécessité du renflouement par le gouvernement.

Jacques Montal provoque l’étonnement quand il rapporte que lors  de la rencontre du sous-préfet samedi 18 novembre, ce dernier n’avait fait qu’évoquer la prochaine ouverture à la concurrence du trafic ferroviaire.

C’est l’heure où le premier TER venant de Toulouse devrait arriver.

Il est bien là, tous phares allumés, bloqué à 100 m de la gare.

Le panneau d’information, en panne depuis 17h 13, jour non précisé, ne donne pas l’explication.

Il s’agit, une fois encore, de l’application d’une procédure de sécurité : arrêt d’une dizaine de minutes, sous le tunnel côté Toulouse, en pleine campagne côté Brive, à quelques encablures de la gare, puis approche en marche prudente, enfin arrêt, en gare cette fois.

La suite du scénario se décline en deux versions, départ soit en marche prudente, soit en marche normale, ça dépend. Dans tous les cas, c’est à un contrôleur de donner l’ordre de démarrage. Autrefois il existait un chef de train qui était à la manœuvre. Qui se souvient de leur existence ? Sachant que les contrôleurs semblent devoir disparaître du paysage, la procédure devra alors être révisée.

Le TER aperçu il y a une dizaine de minutes s’arrête enfin à 18h05.

Le TER Brive Toulouse arrive à 18h05, les 2 Intercités arrivant pratiquement en simultané à 18h27.

Jadis la consultation des fiches horaires aurait fait apparaître les retards, là c’est plus compliqué, le panneau d’information, en panne, n’étant d’aucun secours.

Vendredi prochain, 1 er décembre, à 18h30, Assemblée générale. C’est pour raison de disponibilité de la salle qu’elle ne se déroule pas le samedi.