Alors que TEPLG décidait la trêve des élections la SNCF profitait de la saison pour prendre des mesures très graves applicables à l’occasion du changement d’horaire le 2 juillet prochain.
La première manifestation a donc eu lieu ce soir à 18h.
Ce sont plus de 120 manifestants qui posent d’abord pour la photo devant la gare avant de s’installer sur le quai.
Quelques élus sont du nombre, avec ou sans écharpe, dont le nouveau député de la circonscription, Aurélien Pradié.
Évident est le plaisir de se retrouver, malgré les raisons du déplacement.
Un tour de quelques avancées et des nombreuses difficultés est fait par les intervenants, Serge Laybros, Georgette Laporte, Jacques Montal, Jean-Noël Boisseleau, Philippe Jorey, Marie Piqué.
C’est l’annonce par Philippe Jorey de l’abandon du service PMR (Personne à mobilité réduite) qui a été le sommet de la sidération. Ce service aux handicapés ne peut être assuré que par un agent SNCF, or la gare de Gourdon destinée à être fermée à de très nombreux moments du jour ou de la semaine, pas d’humain, pas de service. Les handicapés ne pourront plus désormais fréquenter la gare.
Aurélien Pradié, pour rappel nouveau député, après avoir avoué être présent pour la première fois, réagit à cette atteinte en promettant de soumettre au Premier ministre cette entorse à l’égalité des droits faite aux handicapés.
Nouvelle étape donc dans la dégradation du statut de la gare.
Comme avancées, l’ajustement des gares de Gourdon et Souillac à celle de Cahors, d’où quatre nouveaux arrêts, deux dans chaque sens, deux Intercités et deux Intercités Éco.
Un bémol : les Intercités Éco échappent à la gestion des gares, donc à leurs statistiques de fréquentation. Obligation de réservation par Internet, et si le tarif est réduit l’annulation n’a plus cours.
Autre bémol, les horaires, surtout dans le sens Paris Toulouse.
Les 2 premiers trains très rapprochés, puis plus rien, puis les 2 trains suivants eux aussi très rapprochés.
Immense regret, au Paris Port-Bou se substitue un train Éco Paris Toulouse.
Comme dégradation figure l’incroyable disparition en France de tous les trains de nuit (dont le Paris Tarbes, la Palombe), à l’exception de trois. Parmi ces trois, seul le Paris Briançon est garanti.
Les deux autres, le Paris Rodez et le Paris Latour de Carol, qui concernent le Lot, sont en sursis jusqu’au 18 septembre, date du début de « grands travaux de nuit » sur la ligne POLT.
Leur devenir alors devient incertain.
Le premier semble devoir croiser la ligne POLT à Brive pour cheminer vers Périgueux, Bordeaux et Paris.
Le second semble devoir ignorer la ligne POLT à partir de Montauban pour cheminer vers Bordeaux et Paris.
Comme autres dégradations figurent (existe-t-il des non informés ?) la fermeture le week-end des gares d’Assier et Gramat, la fermeture tous les matins de la semaine de la gare de Gourdon (sa fermeture le week-end et jours fériés est déjà effective), enfin la fermeture définitive de la gare de Rocamadour-Padirac.
Parmi toutes les autres exigences rappelées figurent la dotation de la ligne POLT en trains neufs et de nouvelle génération dès 2020, au plus tard en 2022, bien adaptés aux exigences d’une ligne de 712 kms et qu’ils puissent atteindre la vitesse de 220 km/heure pour des gains de temps significatifs sur le trajet, et l’organisation des travaux de rénovation de l’infrastructure qui se poursuivent la moins pénalisante possible pour les circulations quotidiennes.
Par chance ce vendredi est le premier jour non caniculaire, la soirée va longuement se poursuivre par le « partage du verre de l’amitié » qui porte particulièrement bien son nom.
Le distingué buffet ne gâche rien.
Rendez-vous est donné jeudi matin 29 juin à la gare de Gourdon pour un départ collectif par le train en direction de Toulouse pour rencontre avec la SNCF et le Préfet de région.
Sont concernées les associations TARSLY (Fnaut), CDRIC (Montréjeau-Luchon), CLNUTF (Comité Longages-Noé d’Usagers des Transports Ferroviaires), Collectif-pour la réouverture du guichet SNCF des Arènes, Association Lisloise de défense des usagers du Rail (Lisle sur Tarn), ADGAPR (gare d’Assier), TEPLG (Gourdon-Souillac), ARLCCF (Cahors Capdenac Figeac) et la CGT Cheminot.
À l’occasion de la rencontre sera remise la pétition en cours de signature (cette pétition est présentée à la date du 29 mai)
Rendez-vous est donné vendredi 21 Juillet à 18h à la gare de Gourdon pour la deuxième manifestation de l’année, occasion d’analyser la situation après le 2 juillet.
Rendez-vous est donné vendredi 18 Aout à 18h à la gare de Gourdon pour la troisième manifestation de l’année
La petite note humoristique du jour revient à la SNCF.
L’Intercités Paris Toulouse attendu à Gourdon à 18h49 fait son arrêt quelques secondes après 19h14. Un délicat calcul permet de conclure à un retard de 25 mn.
La raison en est des difficultés techniques dans la partie nord du parcours. Aucun des manifestants du jour sur le quai de la gare de Gourdon ne souhaite qu’aucun des voyageurs n’ait à souffrir d’autres difficultés techniques dans la partie sud du parcours, aggravant ce retard.