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Samedi 7 octobre à Gramat 46 – Le directeur régional mobilités Occitanie (SNCF) fait une visite insolite à la gare

Samedi 7 octobre 2017, après midi, à Gramat

À  l’assemblée générale d’Urgence ligne POLT du matin à Souillac une délégation de cinq responsables de la SNCF était présente, dont Jean Guédhira, directeur des lignes TET et Bernard Clarissou, directeur du projet de schémas directeurs des axes POLT et Paris Clermont-Ferrand, qui, seuls, se sont exprimés.

Dans le nombre M. Jacques Rascol, directeur régional mobilités Occitanie.

Qui peut dire pourquoi, dans l’après midi M. Jacques Rascol se rend à la gare de Gramat pour interpeler, sans se présenter*, le guichetier, lui faisant savoir qu’il allait fermer nombre de guichets en raison de l’activité d’associations de défense du service public.

Originaire d’Albi, Jacques Rascol est directeur régional mobilités en Midi-Pyrénées depuis octobre 2014. Jacques RASCOL, natif d’Albi dans le Tarn, est diplômé de l’ENSAE Paris (École Nationale de la Statistique et de l’Administration Économique). Il a occupé différentes fonctions dont celles de directeur des chefs de bord (Toulouse), des conducteurs de train et des opérateurs de maintenance ferroviaire (Marseille).

Il devint en 2013 directeur des Ressources humaines de la branche SNCF Voyages.

* Un mois et 13 jours plus tard, le 16 novembre 2017, Jacques RASCOL est interviewé par La Dépêche du midi et il y est question d’incivilité

 

Publié le 16/11/2017 à 07:40 (Voir le scan après la version texte)

 Sécurité – Jacques Rascol, directeur régional SNCF Mobilité Occitanie. Interview

Jacques Rascol : «Notre rôle est d’éviter que les problèmes se fixent»

Que va vous apporter cette nouvelle brigade ?

Je le vois comme un outil supplémentaire qui complète tous les moyens mis en place. Pour assurer la sécurité des passagers, nous avons trois outils : la présence des forces de l’ordre (PAF, SUGE…), les outils techniques, comme les caméras par exemple, et le citoyen lambda. Nous avons tous la capacité d’appeler le 3117, lorsque l’on voit un acte inhabituel.

La BCF intervient depuis début septembre, avez-vous déjà des retours, en provenance de la population ?

Oui, ils sont positifs. Les personnes nous disent que cette présence les tranquillise, cela apaise le public, le rassure. Après je pense surtout que nous observerons les effets avec la pratique. À Montpellier et Perpignan, tout se passe bien, on a appris à travailler ensemble.

Les policiers de la BCF ont un champ de compétences très large. Quelle est la priorité sur notre territoire ?

En ex-Midi Pyrénées, les chiffres concernant les faits de délinquances ne sont pas en augmentation. Evidemment, nous constatons malheureusement des incivilités au quotidien, mais on fait un lien assez conséquent entre les sujets de sécurité et les fraudes. On est majoritairement dans de l’incivilité. Il peut arriver que ça aille plus loin, mais ça reste à la marge. En Occitanie, il y a des incivilités, mais elles ne se sédentarisent pas sur un endroit. Les actes illégaux se déplacent chaque fois. Notre rôle est d’éviter que les problèmes se fixent sur telle ou telle gare. Nous devons être réactifs.

Vous agissez aussi sur l’immigration, via le contrôle d’identité par exemple…

L’immigration ne concerne que 10 % de notre activité en Haute-Garonne. Sur ce point-là, notre intention consiste à réduire le nombre de passeurs, et de trafiquants.

Concrètement, quelle est la différence entre la BCF et la Suge ?

La Suge n’avait pas le pouvoir d’interpellation, alors que la brigade oui. À l’avenir, nous souhaitons filtrer tous les trains qui partiront à partir d’une certaine heure de Matabiau. C’est un projet sur lequel on travaille, on a déjà fait de test. Dans le passé, on pouvait se retrouver dans des situations où, par exemple, pour éviter les fraudes, on mettait deux contrôleurs à la place d’un seul. Aujourd’hui, ce n’est pas ça. On met des agents un peu plus qualifiés, et nous allons cibler les trains.

Recueilli par R. B

Rascol